SaxRules.com Géraud Etrillard (en Français)

Nous aurons aujourd’hui la chance de pouvoir parler avec un membre du l’orchestre d’ harmonie de la Garde Républicaine française. Un fantastique saxophoniste membre de l’ensemble Squillante et le quatuor Axone.
Aujourd’hui, SaxRules.com Géraud Etrillard.
SaxRules: Comment le saxophone est-il arrivé dans ta vie?
Géraud: Je suis né dans une famille très mélomane, avec un papa pianiste amateur très ouvert sur le classique et le jazz, fan de Bill Evans et de Dinu Lipatti, et chanteur dans des choeurs pour adultes avec ma maman, participant à des stages vocaux d’ été etc…
Mais le saxophone est arrivé finalement un peu par hasard dans ma vie à l ‘âge de 11 ans quand mes parents m’ont inscrits au conservatoire de la ville du Havre (en Normandie) et qu’il a fallu se décider sur le choix d’un instrument.
Je me souviens que la question s’est posée sur le piano, on en avait un à la maison, mais c’est la sonorité hypnotisante du saxophoniste ténor (Stuart Matthewman) qui joue sur le 1er album «Diamond Life» de la chanteuse Sade qui m’avait décidé à l’ époque…
SaxRules: Parle-nous de ton parcours avant de rentrer au CNSMDP:
Géraud: Mon tout 1er professeur a été Claude Décugis, ancien élève de Marcel Mule. Il dirigeait également l’orchestre d’ harmonie de la ville du Havre à cette époque (qui aura son importance dans ma formation par la suite).
Puis est arrivé Bruno Totaro l’ année suivante, bien connu des saxophonistes pour son rôle de ténoriste dans le quatuor «Adolphe Sax» au côté de Claude Delangle, Jean-Paul Fouchécourt et Jacques Baguet sur les enregistrements des quatuors de Schmitt et Pierné.
Philippe Chebrou lui a succédé la rentrée d’après, devenu par la suite saxophoniste à la Garde Républicaine et dont je suis collègue depuis 20 ans aujourd’hui dans ce même orchestre.
Finalement et alors que j’entamais ma 4e année de saxophone est encore arrivé un nouveau professeur au conservatoire du Havre (4 professeurs en 4 ans, et oui c’est possible!): Philippe Braquart.
Les débuts n’ont pas été faciles (surtout pour lui je pense!) car j’avais changé d’embouchure avec chacun de mes professeurs avant lui…et comme vous le savez tous, c’est un chantier qui met du temps à se construire, d’autant que je n’étais pas très travailleur à l’époque…
Mais cette rencontre a évidemment été déterminante dans ma vie.
J’ai eu une vraie chance de pouvoir être formé par Philippe chaque semaine pendant 6 ou 7 ans et par toute l’équipe des Diastema lors des stages de Bourges auxquels j’ai participé tous les étés pendant au moins 10 ans!
Ce sont des souvenirs merveilleux, tout cela a mis du temps à se dessiner, petit à petit…on appelle ça des hasards de carrière, je crois…
Je dois dire aussi que nous étions tenus de participer aux orchestres d’harmonie dès nos premières années d’études au conservatoire et que l’émulation conjointe créée par la classe de saxophone et l’orchestre d’ Harmonie de la ville du Havre (qui avait un excellent niveau à cette époque) a véritablement eu un impact sur ma progression personnelle et mon envie de travailler sérieusement le saxophone.
Philippe a vu passer bon nombre de grands élèves dans sa classe du Havre, beaucoup de jeunes professionnels désireux de préparer les concours avec lui, et c’était bien entendu très inspirant de les entendre et de les côtoyer pour les jeunes étudiants que nous étions alors.
Je me souviens par exemple d’une audition de fin d’année avec un quatuor constitué, entre autres, de Gurvan Péron (Professeur à Aix en Provence et saxophoniste soprano du quatuor Axone) au sax alto, moi-même au sax baryton et… un certain Vincent David au sax soprano (dont c’était peut-être le 1er concert avec cet instrument, il faudrait lui demander) !
Philippe a ensuite fait ses bagages pour le conservatoire de Montpellier ou il enseigne toujours, comme vous le savez.
J’ai donc dû prendre une décision rapide quand à la suite de mes études, car j’ avais décidé de ne plus me consacrer qu’à la musique à ce moment de ma vie…et comme je souhaitais vraiment rester dans l’ esthétique qui m’avait séduite toutes ces années, qu’on appelle communément l’ «Ecole Lyonnaise» aujourd’hui et plus précisément celle du quatuor Diastema, je n’ai pas hésité longtemps à rejoindre la classe de Christophe Bois au Conservatoire de Bourges.
Là encore, et même si je connaissais déjà Christophe par le biais des stages d’ été, une rencontre merveilleuse qui m’a façonnée 4 années durant avant d’intégrer la classe de Claude Delangle en 2000 au CNSMDP.
Mais ce qui me rend peut-être le plus heureux rétrospectivement, quand je regarde derrière moi cette longue période à apprendre avec Philippe Braquart et Christophe Bois, outre le fait d’avoir eu la chance de tomber sur les bonnes personnes au bon moment, c’est de me dire que nous sommes toujours en contact 20 ans après…et surtout des amis très chers!
Vous ne m’en voudrez pas pour le cliché mais si j’ai le bonheur de faire ce métier aujourd’hui, c’est clairement grâce à Philipe, Christophe, Philippe Lecoq et Eric Devallon.
SaxRules: Parle-nous de tes études de saxophone et de musique de chambre au CNSMDP:
(c) Laurent Hini – mail@laurent-hini.fr

Géraud: Que dire qui n’ait pas déjà été dit au sujet de la classe de Claude Delangle à Paris?

C’est un moment tellement privilégié que d’ appartenir à cette classe du conservatoire…beaucoup de souvenirs se bousculent…
On fait tous tellement d ‘efforts pour réussir ce concours que quand finalement on a la chance d’y rentrer, il faut savoir en profiter pleinement.
Les années passent vite et conditionnent vraiment notre parcours de futurs musiciens professionnels, de par les rencontres entre étudiants et enseignants, les concours Internationaux qui jalonnent notre scolarité… et cette immersion quasi totale dans ce qui nous pousse et nous guide à cet instant: faire de la musique avec notre saxophone.
J’ai adoré mes études auprès de Claude au conservatoire, il toujours été pour moi d’ excellents conseils, exigeant bien sûr mais c’est ce qu’on attend de lui et ce qui fait que sa classe soit toujours aussi forte depuis 30 ans …et surtout extrêmement bienveillant.
Il fait partie de ces personnes qui nous font nous questionner sur notre nature d’instrumentiste, d’interprète, sur ce que signifie être artiste dans une société comme nous la vivons aujourd’hui…et qui poussent sans cesse à la réflexion.
Petite parenthèse amusante, l’ assistant de Claude pendant ma scolarité au CNSMDP n’était autre que…Philippe Braquart, encore lui!
J’ai suivi en parallèle les cours de musique de chambre en quatuor de saxophones avec 2 autres grands pédagogues, David Walter et Michel Moragues.
Et j’ai tellement aimé ça que nous sommes restés 2 ans supplémentaires dans leur classe avec mes amis du Quatuor Axone en cycle de perfectionnement. ^^
Là aussi une foule de souvenirs avec ces musiciens extraordinaires, spécialistes de la musique de chambre (le Quintette Moragues c’est eux!) et grands connaisseurs du quatuor de saxophones puisqu’avant nous étaient passés dans leur classe en perfectionnement les Diastema et les Habanera.
Un bonheur de travailler sur les transcriptions (nous avons bien passé 1 année complète sur le 8e quatuor à cordes de Chostakovitch avec David) ou sur toutes les créations que nous sollicitions auprès de nos collègues étudiants en classe de composition.
Petite anecdote au sujet de David Walter, lors d’un cours avec lui en rentrant des vacances de Noël et au moment de commencer à jouer, le voilà qui pose des partitions sur nos pupitres, l’oeil malicieux:
«J’ai eu envie de vous écrire un quatuor pendant les vacances, vous me direz ce que vous en penserez!»
Il s’ agissait en fait du «Quatuor en Fa mineur» d’ Hugo Reinhart (pseudonyme de David en tant que compositeur) que de nombreux quatuors de saxophones connaissent et jouent aujourd’hui .
SaxRules: Tu as été primé lors de nombreux concours solistes ou de musique de chambre, parle-nous de ton expérience lors du concours Adolphe Sax de Dinant en 2002:
Géraud: Déjà presque 20 ans…j’ai parfois l’impression que ça n’est pas moi qui ait joué lors de cette finale, mais ça reste évidemment un moment et un souvenir extraordinaires.
J’ avais déjà passé le concours en 1998, alors que j’étudiais encore à Bourges avec Christophe Bois, mais j’y étais allé un peu «pour voir» dans une optique de préparation aux concours…pour gagner en expérience et écouter les «grands» de la classe de Claude Delangle, qui étaient absolument intouchables à l ‘époque!
Eliminé dès le 1er tour j’étais donc resté un peu plus longtemps en Belgique pour assister aux demies-finales et j’avais alors complètement halluciné quand au niveau des candidats!
Je ne pensais pas que c’était possible de jouer aussi bien le saxophone…grosse claque et grosse motivation pour les concours suivants, donc.
En 2002 j’étais en 2e année chez Claude à Paris et le rapport aux concours, la préparation …étaient évidemment un peu différents, beaucoup plus aboutis et plus «professionnels» d’une certaine manière.
Mais pour autant, je me souviens avoir vraiment lutté avec le programme imposé cette année là, pas bien motivé et un peu en perte de confiance au moment de me rendre en Belgique.
Pour moi, c’était 1 tour et puis retour à la maison.
Accéder en demie-finale a donc déjà été une grosse surprise, je n’y croyais pas du tout…le 2e tour c’est plutôt bien passé mais pareil, j’ étais loin d’imaginer me qualifier pour la finale…à tel point que je n’avais pas travaillé le concerto imposé en 2002 «Pathetic Story» de Van Rossum.
Vous imaginez mon choc et ma frayeur quand j’ai entendu mon nom parmi les 6 finalistes!
J’ai donc passé les 3 jours me séparant de la finale à travailler cette oeuvre au titre prémonitoire du mieux possible pour ne pas être ridicule avec l’orchestre…il y a eu évidemment quelques moments de solitude durant ce concert, et puis aussi le regret de ne pas m’être mieux préparé sur ce concours mais c’est une expérience unique qui reste inoubliable…j’en ai encore des frissons quand j’y repense.
Je crois d’ ailleurs avoir lu dans l’ interview SaxRules de mon ami Nicolas Arsenijevic qu’il lui était arrivé pareille mésaventure en 2014, ça nous fait donc un point commun! ;p
SaxRules: Tu fais partie de l’orchestre d’ harmonie de la Garde Républicaine depuis 2001. Parle-nous de ton expérience au sein de cette prestigieuse formation jusque’ à aujourd’hui.
Géraud: J ‘ai passé le concours…il ya 20 ans précisément (décidément tout ça ne me rajeunit pas).
Je venais tout juste de commencer ma scolarité chez Claude au Conservatoire de Paris car je me souviens avoir pris mes 1ers cours avec lui sur le programme de la Garde.
Le concours était, comme toujours dans cet orchestre, entièrement derrière paravent, à l’alto et au baryton pour une place de saxophoniste baryton.
C’est évidemment un honneur et un plaisir immense que d’ appartenir à cette belle famille, à cette phalange qui compte tant et qui est tellement liée à l’histoire de notre instrument.
On pense tout de suite à Marcel Mule, à tous les grands musiciens qui sont passés par cet orchestre…l’ambiance y est vraiment fantastique et le niveau de tous mes collègues (saxophonistes en tête!) tout bonnement incroyable!
Il y a tant de souvenirs mémorables de concerts en France, de tournées au Japon, en Russie, en Corée, en Chine, au Kazakhstan, en Espagne bien sûr…difficile de faire le tri.
Mais je crois que ce qui me plait le plus à la Garde Républicaine est de pouvoir jouer le grand répertoire.
Il faut rappeler que la spécifié de cet orchestre et sa tradition, depuis quasiment sa création en 1848, est de jouer les grandes oeuvres symphoniques en version orchestre d’ harmonie (ce qui fait dresser les poils de certains puristes).
Aussi, quel privilège de pouvoir jouer des chefs-d’oeuvre tels que le Sacre du Printemps, Daphnis et Chloé, La Mer ou la 9e symphonie de Chostakovitch quand on est saxophoniste…le répertoire déjà transcrit est considérable (tous les chefs d’orchestre successifs ont ajouté leur contribution, dont Roger Boutry pour ne citer que lui) et nous jouons bien entendu aussi de la musique originale et des créations.
SaxRules: On te connait bien en Espagne en tant que saxophoniste baryton dans l’ Ensemble Squillante, parle-nous de ton autre formation de musique de chambre dans laquelle tu joues le saxophone alto: le quatuor Axone:
Le quatuor Axone

Géraud: Le quatuor Axone, tout comme l’ Ensemble Squillante, est avant tout un groupe d’amis très proches que je considère comme ma famille.

Ces 2 formations participent finalement du même état d’esprit «chambriste», je retrouve beaucoup de liens et de similitudes entre les 2, que ce soit dans l’ approche de la musique ou dans le travail…elles me sont en tout cas absolument nécessaires.
Axone est déjà un «vieux» quatuor puisqu’il est né en 1998 au CNSMDP.
Il a vu sa composition légèrement changer au fil des années, 22 ans c’est long…!
Les 2 membres fondateurs toujours présents à l’heure actuelle sont Gurvan Péron (avec qui je faisais déjà du quatuor au conservatoire du Havre!) au saxophone soprano et Martijne Janssen-Van Dijk au saxophone baryton.
J’ai pour ma part intégré le quatuor en 2000 en entrant au CNSMPD et Cédric Carcélès (également membre de Squillante) nous a rejoins en 2004 au saxophone ténor.
Nous avons beaucoup travaillé avec les compositeurs à nos débuts, c’est toujours ce qui nous a motivé le plus mais avons également passé beaucoup de temps à transcrire et à jouer le répertoire original, comme tous les quatuors de saxophones en somme.
Nous avons gagné plusieurs concours de musique de chambre en France et aux Pays-bas, enregistré 3 disques et fait de nombreuses tournées principalement en Europe et en Afrique, là encore énormément de beaux souvenirs …
C’est toujours un plaisir immense que de se retrouver pour jouer ensemble même si les occasions sont moins nombreuses avec le temps et l’éloignement, mais nous continuons toujours à faire quelques concerts chaque année et à travailler du nouveau répertoire.
C’est un équilibre dont je peux difficilement me passer car je crois pouvoir dire qu’avec l’orchestre, c’est définitivement la musique de chambre qui me plait le plus!
SaxRules: Tu es professeur au Conservatoire W.A. Mozart de Paris, parles-nous de ta facette pédagogique:
Photo © Bertrand Bonneau / APEC Mozart Paris Centre

Géraud: J’ai intégré il y a maintenant 7 ans l’ équipe pédagogique du Conservatoire Mozart du Centre de Paris, qui regroupe les 4 premiers arrondissements de la Capitale.

C’est un bâtiment tout neuf situé dans le quartier des Halles et nous bénéficions d’un environnement et d’un cadre de travail assez exceptionnel.
Je ne donne cours qu’à mi-temps et essentiellement à un public de jeunes enfants et d’ adolescents, une petite vingtaine d’ élèves composent ma classe actuellement.
Depuis 2 ans, mon vieux compagnon de route Jérôme Laran (nous étions ensemble sur les bancs du CNSMDP) a rejoint l’ équipe de professeurs du Conservatoire Mozart et nous sommes donc les 2 professeurs de l’ établissement.
L’acte de transmission est évidemment intimement lié à nos vies de musiciens et l’enseignement est un plaisir que je ne boude pas, quoi de plus gratifiant pour un professeur que d’ essayer d’ amener un élève à une autonomie musicale?
C’est toute la difficulté de ce métier, mais nous avons justement cette chance unique d’ avoir à enseigner «le beau» à nos élèves…
SaxRules: Quelles sont les 5 personnes qui t’ont le plus influencé au niveau personnel et musical ?
Géraud: Il y en a tellement plus de 5….allez je me lance!
  • Le quatuor Diastema: C’est à la fois une sorte de «madeleine de Proust» car j’ai été «biberonné» à leurs enregistrements, leur enseignement, leurs concerts…mais ils restent en même temps pour moi extrêmement présents et inspirants encore aujourd’hui et sont toujours un modèle à suivre, tant dans leurs rapports humains en tant que quatuor, que musicalement.
  • Claude Delangle: C’est très lié aux enregistrements de Claude quand j’ ai commencé à m’ intéresser de plus près au saxophone et donc à écouter les enregistrements existants. J’ ai dû écouter son disque de la «Concertante» de Marius Constant chez Erato une centaine de fois, puis le concerto de Denisov, Solitary Saxophone etc…toutes ces heures à disséquer ses interprétations m’ont évidemment donné l’envie manifeste d’ aller étudier un jour avec lui.
  • Maxime Vengerov: Je suis absolument Fan de ce musicien depuis le début de sa carrière. Pour moi c’est un prodige absolu … je me souviens avoir beaucoup regardé ses master-classes quand je préparais les concours, ça me donnait une énergie dans le travail et une envie de monter sur scène extraordinaire!
  • Roger Federer: Le talent et la classe incarnés, peu importe que ça soit du tennis d’ ailleurs…je suis un gros «consommateur de tennis» depuis très longtemps et l’ arrivée de Federer à tout changé dans l’histoire de ce sport qui comptait déjà pourtant beaucoup de légendes. Sa victoire en 2017 à l’ Open d’ Australie contre… désolé pour les Fans Espagnols de SaxRules… Nadal,  est pour moi un des moments les plus inspirants, toute discipline confondue.
  • Brad Meldhau: Je l’ ai vu en concert la 1ère fois en 1995 en tant que Sideman dans le quartet de Joshua Redman…et de nombreuses fois depuis…une ré-invention permanente, un artiste total que je ne me lasse jamais d’ écouter. La parfaite synthèse entre musique savante et musique pop.
SaxRules: Ton moment musical le plus doux?
Géraud: Là encore, très difficile de n’en détacher qu’un…mes meilleurs souvenirs (en tout cas sur scène) sont souvent liés à des concerts en orchestre symphonique ou en musique de chambre.
Quelques uns pêle-mêle, une tournée en Asie avec le Verbier Orchestra ou était joués les «Tableaux d’une exposition» mais aussi le concerto pour violon de Beethoven avec …Maxime Vengerov, 15 jours au plus près de son idole à écouter les répétitions, les concerts etc…inoubliable.
Le dernier concert de Diastema à la Rochelle où j’ ai eu le plaisir indicible de jouer le baryton sur les partitions d’ Eric Devallon…encore aujourd’hui extrêmement émouvant…

SaxRules: Set-Up
Géraud:
  • Soprano: Saxophone Selmer Série 3, Bec Selmer 170 ou Vandoren Profile, ligature BG, anches Vandoren 5 ou 4
  • Alto: Saxophone Selmer Série 2, Bec Vandoren A17 ou Profile, ligature BG, anches Vandoren 3,5
  • Baryton: Saxophone Selmer Série 2, Bec Selmer 170 ou 180, ligature BG ou Vandoren, anches Vandoren  3,5
SaxRules: Prochains projets
  • Enregistrement du nouveau disque de Squillante (Musique Francaise)
  • Enregistrement d’un conte pour enfant, avec le quatuor Axone.
  • Reprise des concerts de toutes sortes…après le Covid19….le plus tôt possible!

SaxRules: Merci beaucoup Géraud!!!

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